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Senegal: Consultance - Amélioration des outils, méthodes et approches pour le renforcement des capacités des systèmes de santé au Sahel.

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Organization: Acción contra el Hambre España
Country: Senegal
Closing date: 23 Jan 2017

Organisation:Action Against Hunger

Titre : Amélioration des outils, méthodes et approches pour le renforcement des capacités des systèmes de santé pour répondre aux augmentations soudaines et inattendues des besoins de santé induits par des urgences de santé publique au Sahel et à renforcer leur résilience

Zones d’intervention:** Les pays du Sahel avec un focus spécifique sur le Niger et le Mali

Durée de l’étude:** 01/02/17 au 31 /5/17: 5 mois

Objectif Global:Émettre des recommandations et orientations opérationnelles afin de développer des approches et réponses efficaces visant à renforcer la capacité de réponse du système de santé au niveau du district face aux augmentations soudaines et inattendues des besoins de santé induits par des urgences de santé publique dans la région du Sahel et à renforcer leur résilience.

I. Contexte et Justification

Le Sahel est une région marquée par une pauvreté extrême, une croissance rapide de la population, le changement climatique, les crises alimentaires et nutritionnelles récurrentes, les conflits armés et la violence qui convergent dangereusement et compromettent la vie, les ressources et les perspectives de millions de familles dans toute la région. Les risques d’épidémies continuent de menacer des communautés dans toute la région. Les systèmes de santé sont faibles et des millions d’individus n’ont pas accès à des services d’approvisionnement en eau et d’assainissement adéquats.

Depuis les dernières crises alimentaires de 2005, 2010, 2012 les populations sont extrêmement vulnérables et ont du mal à être résilientes. Les enfants payent le plus lourd tribut de ces situations d’extrême vulnérabilité et le moindre petit choc leur fait basculer dans la malnutrition.

La situation humanitaire au Sahel demeure très fragile. Près d’un quart de la population est actuellement confrontée à une insécurité alimentaire modérée à sévère dans neuf pays du Sahel : le Sénégal, la Gambie, la Mauritanie, le Mali, le Burkina Faso, le Niger, le Tchad, le Cameroun et le Nigéria.

La situation est aussi particulièrement critique sur le plan nutritionnel, dans l’ensemble de la région. On estime que 5,9 millions d’enfants de moins de cinq ans devraient souffrir de malnutrition aiguë modérée au cours de l’année 2016, dont 1,9 million risquant une malnutrition aiguë sévère. Ceci représente une hausse de 27 % par rapport à l’an dernier.

Près d’un enfant sur cinq dans le Sahel meurt avant son cinquième anniversaire et un tiers de ces décès est associé à la malnutrition. Le Mali, le Niger et le Tchad abritent 70 pour cent de tous les enfants malnutris souffrant de malnutrition aiguë sévère dans la région[1].

Les enquêtes SMART réalisées dans la région pendant la période post récolte ont révélé des prévalences de la malnutrition aiguë globale (MAG) au-dessus des seuils d’alerte ou d’urgence dans certaines régions. La persistance des crises sécuritaires ont contribué à aggraver l’insécurité alimentaire et nutritionnelle au Nord Mali et dans le bassin du Lac Tchad (Niger, Nigeria, Tchad et Extrême Nord du Cameroun), engendrant ainsi des situations nutritionnelles très inquiétantes dans ces zones de crise.

Ø Au nord Mali : (données Smart Juillet 2016) A Tombouctou, la situation est toujours critique avec une prévalence de 14,3% [IC : 11,6-17,6], même si on a observé une baisse par rapport à l’année dernière où la prévalence s’élevait à 17,5% [IC : 15,2 - 20,1]. Dans les régions de Gao et Ségou, les prévalences s’élèvent respectivement à 14,8% [IC : 12,4-17,4] et 13,6% [IC : 11,6-16,0] dépassant les seuils critiques de 10%.

Ø Au Niger : (données SMART Aout-septembre 2016) Les régions de Maradi, Agadez et Diffa dépassent les seuils critiques de MAG avec des prévalences respectives de 12,9% (IC : 9,0-16,9), 12,9% (IC : 11,0-14,8) et 11,4% (IC : 7,2-15,7). La situation de Diffa à cause de la situation de crise qui y sévit, risquerait de s’aggraver sans interventions coordonnées et renforcées entre les différents acteurs.

Au cours des dernières années, le Sahel a vu une importante expansion de la prise en charge communautaire de la malnutrition avec une intégration progressive de la CMAM dans le système de santé. Toutefois, les allocations pour la nutrition dans le budget du Ministère de la Santé restent toujours faibles et dépendent fortement de l'aide internationale. En conséquence, l'accès et la disponibilité du traitement de la malnutrition aiguë restent un défi, avec moins de 50% des enfants malnutris ayant accès à un traitement de qualité. Les principaux obstacles identifiés sont généralement liés à la fragilité du système de santé, à la faible sensibilisation des communautés à la malnutrition et au traitement, au faible accès au traitement, à la fois sur le plan géographique et financier et à la faible disponibilité du traitement (manque de ressources humaines formées, pénurie)[2]. On s'attend à ce que la croissance rapide de la population exerce une pression supplémentaire sur les institutions publiques structurellement faibles, notamment sur les systèmes de santé, en augmentant le nombre de cas d'enfants nécessitant un traitement. En outre, la saisonnalité des épidémies et des pics de malnutrition a été mise en évidence comme une source importante de stress pour les systèmes de santé, incapables de faire face à la surcharge de travail. La survenue de la maladie du virus Ebola (EVD) en 2014 a souligné que si le renforcement du système de santé est essentielle à long terme, une préparation adéquate reste une priorité pour assurer la gestion et devrait résulter d'un renforcement des capacités de réponse du système de santé face aux augmentations soudaines et inattendues des besoins de santé induits par des urgences de santé publique.

Avec le soutien des acteurs gouvernementaux et des organisations internationales, le renforcement des systèmes de santé et l'intégration de la prise en charge de la malnutrition aiguë dans le système de santé sont devenus des priorités pour les acteurs internationaux et les gouvernements en développant des outils et des initiatives visant à renforcer le système de santé sur le long terme. En 2013, ACF a développé une méthodologie qui vise à obtenir un aperçu du système de santé et de la structure de la communauté et de comprendre leurs forces et leurs faiblesses (diagnostic), afin de déterminer les actions prioritaires requises pour le renforcement d'un système de santé et de la communauté (phase de programmation). Plus précisément, la méthode consiste également à assurer une meilleure coordination entre les partenaires impliqués dans la réponse fournie en créant une vision commune et un consensus parmi les partenaires au niveau des districts, en élaborant des stratégies globales et en créant une base de référence pour le système de suivi évaluation du secteur de la santé. Avec l'appui de ses partenaires, ACF avait mis en œuvre cette méthodologie dans plusieurs pays du Sahel (Sénégal, Mali, Burkina Faso, Niger, Tchad), permettant de se faire une idée des défis actuels des systèmes de santé dans ces districts.

Cependant, il existe peu d'informations sur les stratégies d'adaptation et les capacités des pays en matière de santé en cas de crise.

ACF, ainsi que d'autres acteurs, avaient identifié à l'échelle mondiale le manque de méthodologies et d'outils de réponse aux augmentations soudaines et inattendues des besoins induits par des urgences de santé publique comme étant une lacune actuelle en termes de renforcement des systèmes de santé. Compte tenu de la menace persistante d’épidémies, de crises au Sahel sur le bien-être de la population, de l'état actuel des systèmes de santé et de la volonté des parties prenantes d'avancer dans la prochaine étape en termes de renforcement et de résilience, il est possible d'élaborer des outils et Méthodes qui permettent aux partenaires de soutenir et de renforcer la capacité de réponse du système de santé.

Cette nouvelle méthode de diagnostic/programmation a été mise à jour en et permet de rectifier les limitations identifiées dans la précédente version : programmation, préparation et réponse aux chocs à chaque étape. Elle a été développée pour articuler le renforcement, la préparation et la réponse aux chocs à long terme.

Les 2 types de chocs sont :

  • Choc de type 1 : hausses subites, par exemple, augmentation du nombre de patients

  • Choc de type 2 : chocs impactant directement la structure intrinsèque du système de santé.

Ainsi, finalement, cette approche tend à renforcer les systèmes de santé mais également à construire leur résilience en leur permettant de préparer, répondre et récupérer des stress/chocs. En renforçant l'intégralité du système de santé et en améliorant la préparation et la réponse aux chocs, la résilience du système de santé est améliorée.

C’est dans cette optique qu’ACF compte réaliser cette étude dans le but d’avoir des évidences scientifiques afin de développer des approches et réponses efficaces en cas de crise (choc de type 1 et 2) mais aussi qui contribueront à renforcer la résilience des systèmes de santé. Cette étude mettra également l’accent sur les capacités de réponse des systèmes de santé en cas de crise de moyenne et petite intensité dont la fréquence est particulièrement importante et qui ont un effet délétère sur ces derniers (exemples : épidémies de choléra, paludisme, inondations, etc.)

II. Objectifs

II.1 Objectif global

Émettre des recommandations et orientations opérationnelles afin de développer des approches et réponses efficaces visant à renforcer la capacité de réponse du système de santé au niveau du district face aux augmentations soudaines et inattendues des besoins de santé induits par des urgences de santé publique dans la région du Sahel et à renforcer leur résilience.

II.2 Objectifs spécifiques

1.Identifier les situations de risque sanitaire et nutritionnel par rapport à la capacité de réponse des systèmes de santé (descriptive de la situation au niveau national et régional)

a) Révision et comparaison entre les différents outils existants pour l´indentification des capacités de réponse des systèmes de santé.

b) Produire une revue complète des capacités de réponse du système de santé dans la région du Sahel (avec un focus sur le Mali et le Niger) face aux augmentations soudaines et inattendues des besoins de santé induits par des urgences de santé publique.

c) Identifier à travers la consultation des partenaires (ONG, ministères, SNU, OMS, etc.), les approches mises en œuvre en termes de renforcement des capacités de réponse du système de santé en cas de crise (moyenne et petite intensité).

d) Evaluer les méthodes et approches de réponse pour le renforcement des capacités de réponse des systèmes de santé en cas d’augmentation soudaine et inattendue des besoins de santé induits par des urgences de santé publique

e) Réalisation de cartographies des risques sanitaires et nutritionnels par rapport à la capacité de réponse des systèmes de santé au niveau national et régional (Afrique de l’ouest)

2.Identifier des bonnes pratiques et les goulots d’étranglement influençant les capacités de réponse des systèmes de santé surtout en cas de crise (petite et moyenne intensité).

a) Identifier à travers des études de cas, les bonnes pratiques et les goulots d’étranglement impliqués dans les capacités de réponse du système de santé face aux augmentations soudaines et inattendues des besoins de santé induits par des urgences de santé publique.

III. Méthodologie

La méthodologie comprendra :

Pour le premier Objectif :

  • Une revue documentaire

  • Organisation d’un atelier niveau régional pour identifier les approches mises en œuvre en termes de renforcement des capacités de réponse du système de santé en cas de crise (moyenne et petite intensité).

  • Entretiens avec les partenaires de mise en œuvre, les institutions étatiques (ministère de la santé) les collectivités locales, les groupes parlementaires santé et nutrition, la société civile intervenant dans la santé et la nutrition, les communautés

  • Cartographie des risques sanitaires et nutritionnels

Pour le deuxième Objectif :

  • Revue documentaire

  • Réalisation de 2 études de cas dans 2 pays

  • Entretiens avec les partenaires de mise en œuvre, les institutions étatiques (ministère de la santé) les collectivités locales, les groupes parlementaires santé et nutrition, la société civile intervenant dans la santé et la nutrition, les communautés

  • Atelier de restitution dans chaque pais

Diffusion de l’information :

  • Production d’un rapport global et rapport synthétique de l’étude

  • Organisation d’un atelier régional de partage et restitution des résultats au niveau régional

  • Publication de deux articles scientifiques (un article par objectif) qui seront diffusés à travers les sites internet d’ACF et des différents réseaux de publication appropriés (humanitaire, présentation de l’étude lors des conférences internationaux sur la nutrition/santé, etc.)

Mise en place d’un comité de pilotage :

Afin d'assurer la participation active, l’appropriation et la rigueur de l'étude, un comité de pilotage sera mis en œuvre et rassemblera des experts du RSS de différentes organisations (Institutions gouvernementales/Ministère de la santé, Organisation mondiale de la santé, donateurs, ONG, etc.)

1. Revue documentaire

Le but de cette revue documentaire consistera à examiner toutes les informations concernant les capacités de réponse du système de santé dans la région du Sahel, en mettant particulièrement l'accent sur les capacités d'adaptation pendant les pics de malnutrition ou les épidémies.

Les données seront tirées de la littérature grise, des publications internationales et nationales et des entretiens avec les acteurs et parties prenantes.

2. Etudes de cas

Les études de cas auront pour but de tirer les enseignements et les recommandations fondées sur les outils et les politiques actuels en matière de capacité de réponse du système de santé.

Des études de cas seront déployées dans un maximum de deux pays et comprendront la consultation des parties prenantes et des parties concernées par le biais d'entretiens individuels, de groupes de discussion et d'ateliers de consultation aux niveaux local, régional et national.

Sélection des zones d’intervention

La sélection des zones et des pays devrait intégrer les conditions préalables suivantes :

  • Existence de systèmes de santé fonctionnels

  • Les pics saisonniers récurrents de malnutrition et / ou de flambées épidémiques

  • Accès au champ, en particulier dans des contextes très volatils

  • Disponibilité des partenaires

  • Disponibilité des données, notamment du diagnostic du système de santé effectué par ACF ou ses partenaires

La sélection des zones sera approuvée par le comité de pilotage.

Collecte des données

L'étude de cas comportera 4 étapes :

2.1 Revue des systèmes de santé dans certaines régions à partir de deux sources d'information

Ø Diagnostic du système de santé

o Le diagnostic du Système de santé a été réalisé dans 9 régions entre 2013 et 2015 (figure 2) et a fourni des informations complètes sur les forces et les goulots d’étranglement du système de santé avec un accent particulier sur la CMAM.

o Analyse de la réponse et de la mise en œuvre des recommandations formulées à la suite des diagnostics/programmations réalisés dans les 9 régions et plus spécifiquement au Mali et au Niger.

Ø Données secondaires :

o Dans l'hypothèse où la région sélectionnée n’avait pas bénéficié de diagnostic du Système de santé, les sources d'information proviendraient de données secondaires : documents officiels (publiés et littérature grise) obtenus auprès des informateurs clés du gouvernement et du MS, des donateurs, des agences des Nations Unies et Des ONG et des sites officiels. Ces documents fournissent un aperçu du contexte ainsi que des informations sur le système de santé et la situation nutritionnelle actuelle et la situation des maladies infantiles, y compris des informations sur les politiques, programmes et / ou interventions passées, actuelles et prévues par les principales parties prenantes.

2.2 Revue des outils existants et des stratégies d'intervention en cours pour les crises alimentaires et sanitaires

La revue couvrira plusieurs indicateurs tels que :

➢ Quels sont les seuils d'urgence / d'alerte utilisés et pour quel type d’épidémie ?

➢ Qui est chargé d'évaluer et de déclarer l'urgence ?

➢ Dans quelle moment/situation, une réponse au pic est lancée ?

➢ Quels sont les moyens (logistique, RH, financiers) pour soutenir la réponse au pic ?

➢ Quels sont les outils utilisés pour faire le suivi ?

➢ Quels sont les indicateurs utilisés pour déclarer la fin d'une urgence ?

Une analyse des risques et une revue des outils seront effectuées au moyen d'entretiens individuels et d'ateliers rassemblant les principaux intervenants.

La revue des outils permettra de faire l’état de la situation des mécanismes de collecte, de remontée et d’analyse des données sanitaires et nutritionnelles existants au niveau national et régional en vue de proposer des améliorations si nécessaire.

2.3 Évaluation des risques actuels en termes de capacité du système de santé à répondre aux urgences nutritionnelles / sanitaires

L'évaluation du risque consisterait à examiner les tendances actuelles en matière d'épidémies, de crise de moyenne/faible intensité et d'admissions à la malnutrition, y compris l'ampleur de la charge de travail des prestataires, la fréquence et la saisonnalité.

2.4 Réalisation de cartographies des risques sanitaires et nutritionnels au niveau national et régional

Une cartographie des risques sanitaires et nutritionnelle sera réalisée dans les zones ciblées par le projet. Cette activité à travers une revue documentaire, des entretiens avec les acteurs et personnes ressources des institutions étatiques concernées, de l’OMS, des SNU, des ONG et des personnes ressources au niveau des communautés.

3. Ateliers régionaux

Les ateliers nationaux et régionaux viseront à présenter et analyser les données publiées lors de l’ étude de cas et à formuler des recommandations et orientations opérationnelles afin de développer des approches et réponses efficaces visant à renforcer la capacité de réponse du système de santé au niveau du district face aux augmentations soudaines et inattendues des besoins de santé induits par des urgences de santé publique dans la région du Sahel et à renforcer leur résilience.

De manière opérationnelle, les premiers ateliers seront organisés pour identifier les approches mises en œuvre en termes de renforcement des capacités de réponse du système de santé en cas de crise (moyenne et petite intensité). Durant cet atelier, la présentation des outils de renforcement et des méthodologies existants sera partagée et discutée avec les participants afin d'identifier les défis et opportunités concernant le renforcement du système de santé au Sahel et sa résilience.

Les ateliers finaux permettront de faire la restitution globale des résultats de l’étude et des recommandations formulées pour améliorer les capacités de réponse du système de santé en cas de crise ainsi que les approches pouvant renforcer leur résilience. Ces ateliers seront organisés au niveau national d’abord pour une validation avec les différents acteurs et parties prenantes et par la suite un atelier régional sera organisé.

Plus précisément, les consultations et les ateliers concerneront les acteurs impliqués dans le renforcement des systèmes de santé et la réponse aux pics, tels que les donateurs, les Nations Unies, les ONG internationales et nationales et un représentant du ministère de la Santé.

IV. résultats escomptés

  • revue complète des capacités de réponse du système de santé dans la région du Sahel face aux augmentations soudaines et inattendues des besoins de santé induits par des urgences de santé publique est réalisée.

  • Analyse des risques et revue des outils existants et des stratégies d'intervention en cours pour les crises alimentaires et sanitaires sont réalisée.

  • Cartographies des risques sanitaires et nutritionnelles disponibles au niveau national et régional en relation avec les capacités du système et leur réponse face aux urgences ou augmentation soudaine de la demande de soins.

  • Les bonnes pratiques et les goulots d’étranglement qui influencent les capacités de réponse du système de santé face aux augmentations soudaines et inattendues des besoins de santé induits par des urgences de santé publique sont identifiés.

  • Un rapport final

  • Deux articles scientifiques publiés (par objectif)

V. Période de l’étude

Durée de l’étude : 01/02/17 au 31 /06/17: 5 mois

VI. Budget

Le budget prévu pour les frais de consultance relatifs à cette étude s’élève à : 20 000 Euros (pour toute la durée de l’étude : Février 2017 à Juin 2017).

Ce montant couvre les honoraires du consultant et ses Perdiems. ACF est en charge de l’achat de son billet d’avion Aller-Retour à destination des zones d’intervention de l’étude, de ces déplacements prévus à Dakar (bureau régional ACF), de tout ce qui est hébergement dans les zones d’intervention du projet et du transport interne.

Dans le cadre de cette étude, le consultant sera en charge de l’exécution des différentes relatives à cette étude. Il sera le responsable pour la collecte des données, produire les rapports et articles et faire des recommandations. Il sera en charge d’assurer avec l’appui du conseiller régional nutrition santé du WARO, la diffusion des résultats de l’étude à travers un atelier régional.

Le point focal du consultant au niveau du WARO sera la conseillère régionale nutrition santé et au niveau du siège de Madrid, le Responsable du Département Santé & Nutrition.

Au niveau des zones d’intervention du projet (Mali et Niger), le consultant sera appuyé par les coordinateurs médico nutrition des missions ACF.

Le consultant sera assisté dans le cadre cette étude par un (e) chargé de programme basé au niveau du WARO (staff national).

VII. Profil recherché

  • Diplôme supérieur (minimum MASTER 2) en Santé Publique, médecin spécialiste en santé publique / activités liées au renforcement des systèmes de santé

  • Expérience préalable (minimum 2 ans) en évaluation des systèmes de santé

  • Expérience (minimum 2 an) en planification et renforcement des systèmes de santé

  • Expérience préalable en ONG internationale préférable, avec expérience du travail en partenariat/consortium avec OSC Nationale nécessaire. Minimum 2 ans d’expérience.

  • Expérience professionnelle sur des approches à la fois urbaines, péri-urbaines et rurales.

  • Partenariat avec ONG locale, développement de la société civile.

  • Coordination/implication des acteurs santé locaux et régionaux.

  • Capitalisation d’expérience, dissémination et plaidoyer.

  • Langues exigées et niveau : français courant (et maitrise du langage technique du secteur santé/nutrition) écrit et parléDiplôme supérieur (minimum MASTER 2) en Santé Publique / activités liées au renforcement des systèmes de santé

  • Expérience préalable (minimum 1 an) en évaluation des systèmes de santé

  • Expérience (minimum 1 an) en planification et renforcement des systèmes de santé

  • Expérience préalable en ONG internationale préférable, avec expérience du travail en partenariat/consortium avec OSC Nationale nécessaire. Minimum 2 ans d’expérience.

  • Expérience professionnelle sur des approches à la fois urbaines, péri-urbaines et rurales.

  • Partenariat avec ONG locale, développement de la société civile.

  • Coordination/implication des acteurs santé locaux et régionaux.

  • Capitalisation d’expérience, dissémination et plaidoyer.

  • Langues exigées et niveau : Malgache courant ; français courant (et maitrise du langage technique du secteur santé/nutrition) écrit et parléDiplôme supérieur (minimum MASTER 2) en Santé Publique / activités liées au renforcement des systèmes de santé

  • Expérience préalable (minimum 1 an) en évaluation des systèmes de santé

  • Expérience (minimum 1 an) en planification et renforcement des systèmes de santé

  • Expérience préalable en ONG internationale préférable, avec expérience du travail en partenariat/consortium avec OSC Nationale nécessaire. Minimum 2 ans d’expérience.

  • Expérience professionnelle sur des approches à la fois urbaines, péri-urbaines et rurales.

  • Partenariat avec ONG locale, développement de la société civile.

  • Coordination/implication des acteurs santé locaux et régionaux.

  • Capitalisation d’expérience, dissémination et plaidoyer.

  • Langues exigées et niveau : Malgache courant ; français courant (et maitrise du langage technique du secteur santé/nutrition) écrit et parlé, anglais souhaité

[1] Report from UN Office for the Coordination of Humanitarian Affairs : Rapport SAHEL un Appel à l’Aide Humanitaire Répondre aux besoins des personnes touchées par les crises au Sahel en 2016.

[2] http://www.coverage-monitoring.org/wp-content/uploads/2016/04/Improving-Coverage-Lessons-Learned-from-the-CMN-2.pdf


How to apply:

Les dossiers de candidatures devront comprendre :

-une offre technique et une simulation de calendrier d’exécution.

et devront être soumis par mail avant le 23 janvier 2017 à 12H 00 aux adresses suivantes :


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